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OR, DIAMANT, MATIÈRES PREMIÈRES, CRYPTOMONNAIES

Au delà des placements classiques, à risque ou non, il existe des placements plus spéculatifs tels que l’or, le diamant, les matières premières, voire les crypto-monnaies.

La caractéristique de ces placements est l’attrait de gros gains, une volatilité en général forte et une prise de risque importante.
Le risque vient autant de la forte volatilité des placements que des plate-formes, plus ou moins sérieuses, qui les commercialisent.

L’OR
L’or est perçu comme une valeur refuge. Il n’a aucune valeur ajoutée et les gains éventuels ne sont basés que sur une hausse du cours. Or ils ont beaucoup progressé ces dernières années et rien ne garantit que cela continue. Mais il faut aussi intégrer les frais, la fiscalité et la parité monétaire, l’or se vendant le plus souvent en dollars.
C’est donc un actif de diversification, risqué car hautement spéculatif.
Il peut se trouver sous la forme physique (lingots, plaquettes, pièces…) ou papier. Les normes de qualité sont très sévères et il faut vérifier précisément ce qu’on achète. Sous forme physique ou papier (SICAV, actions de mines d’or…), le capital n’est pas garanti. Il est néanmoins facilement convertible, l’or étant côté quotidiennement. Il s’achète ou se vend par le biais de banques ou de courtiers.

Fiscalité ?
Les plus-values seront taxées au taux de 34,5 %, prélèvements sociaux inclus. Un abattement de 5 % est appliqué sur le gain par année de détention à partir de la troisième année, avec une exonération au-delà de vingt-deux ans. Il faut justifier de la date d’acquisition, sinon une taxe forfaitaire de 10,5% est appliquée sur le montant de la vente.

LE DIAMANT
Présenté souvent comme un placement miracle, il est tout autant soumis à des intermédiaires véreux. Très volatil et donc très spéculatif, il est difficile à revendre et sa qualité difficile à évaluer.
A moins d’être un spécialiste, c’est un placement à éviter sauf à passer par de très bons professionnels agréés par l’AMF et accepter une grosse prise de risque.
Une liste noire des courtiers « véreux » a même été établie, mais ces « pseudo-professionnels » changent souvent de dénomination pour brouiller les pistes.

LES MATIÈRES PREMIÈRES
On peut les trader en ligne grâce aux plateformes d’investissement. Volatiles dont potentiellement très rentables mais aussi très risquées, elles se négocient via des produits dérivés sur les marchés spécialisés. Ils sont contrôlés. Mais on peut aussi acheter de gré à gré.
Quelles sont les matières premières ?
Pétrole, le gaz naturel, l’éthanol, l’uranium, charbon, or, l’argent, le nickel, l’aluminium, le palladium, le platine, le cuivre, l’acier, le fer, le plomb, zinc, le café, le sucre, le blé, le maïs, le cacao, le riz, le soja, l’avoine, le coton… : on peut pratiquement tout acheter.
Comment acheter ?
Il existe plusieurs indices et marchés spécialisés. Les cours des matières sont accessibles en direct. Il suffit de savoir analyser les cours et les marchés, et anticiper les tendances. Les principaux marchés sont le 
Chicago Board Of Trade, le New-York Mercantile Exchange, le New-York Commodity Exchange, le London Metal Exchange et l’Intercontinental Exchange.
On peut trader sur les produits directement en achetant ou vendant ou à travers les CFD, qui permettent de spéculer sans détenir les actifs, en calculant simplement les variations à la hausse ou à la baisse.

Ces marchés sont très volatils et très techniques. Trader signifie bien connaître les marchés, les habitudes et les outils techniques permettant d’anticiper les mouvements. C’est réservé à des utilisateurs avertis sous peine de grosses désillusions.

LES CRYPTOMONNAIES

Les cryptomonnaies sont des monnaies « alternatives », car elles n’ont de cours légal dans aucun pays. Elles utilisent un système de validation (la « preuve de travail ») pour les protéger des contrefaçons électroniques. On en compte des dizaines depuis la première en 2008. Les cryptomonnaies sont en général prévues pour que la création de nouvelles unités de monnaie soit progressive, avec un plafond d’émission dès le départ.

L’envolée du bitcoin, et le vaste débat qu’il engendre ne peuvent pas laisser indifférents. Si nous persistons à penser que le bitcoin a enrichi surtout ses créateurs, quelques trafiquants et une poignée de spéculateurs, le sujet est complexe.
Au delà du bitcoin lui même, l’émergence des monnaies locales ou virtuelles, échappant au pouvoirs étatiques, est révélatrice d’un changement dans l’ordre du monde. Ainsi, l’émission de monnaie était l’apanage des Etats, ou groupements d’Etats à travers des banques centrales et un réseau bancaire sous contrôle. Ce modèle est en train de voler en éclat, sous la pression d’acteurs économiques, ou parfois de spéculateurs, désireux de s’affranchir, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, des tutelles nationales ou financières.
L’apparition des « blockchain » (littéralement « bloc de chaines »), outil de stockage et de transmission des transactions sans organe de contrôle, publiques sur le contenu mais pas les acteurs, par agrégation de l’ensemble des transactions qui ne peuvent être modifiées, et sécurisées par l’action conjointe de l’ensemble des utilisateurs, constitue une vraie révolution, comparable peut être à l’apparition d’internet.
Sans les blockchain, pas de monnaie virtuelle indépendante possible. La cryptographie assure le caractère en principe inviolable des transactions.
Et même si le bitcoin venait à s’effondrer, victime de la bulle spéculative qu’il est en train de créer, un champ nouveau s’ouvre autour de la technologie blockchain, même si par nature, s’alourdissant à chaque transaction, cette technologie est extrêmement consommatrice d’énergie.
Paradoxalement, même si elles sont indépendantes des Etats, les décisions des institutions concernant les monnaies alternatives influent fortement sur leur cours. Ainsi le bitcoin, qui avait atteint les 16 000 dollars fin 2017, est retombé à l’automne 2018 à 5000 dollars créant des pertes importantes pour ceux qui ont acheté au plus haut.
Par ailleurs, les monnaies virtuelles ont été victimes de plateformes indélicates ou de vols informatiques qui ont créé le doute.

L’avenir des cryptomonnaies reste en suspens. Ne reposant sur aucune économie réelle, elles sont hautement spéculatives et restent un placement à haut risque. De plus, malgré leur caractère virtuel, les gains sont soumis à une forte fiscalité dans le pays du contribuable.

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Close-up of gold bars
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